LIEUX REMARQUABLES

Le temple, au cœur du village, rue Curie

 1793 : les habitants du village de Grand-Charmont,  majoritairement protestants profitent du temps de désordre de la Révolution pour s'ériger en paroisse indépendante avec Vieux-Charmont et Sochaux.

1825 : inauguration d'un 1er temple : il est surmonté en son centre d'un beffroi qui supporte une cloche.

1828 : une horloge « Japy » est adjointe à la cloche ; elle doit faire connaître l'heure à tous les paysans dispersés dans la campagne.

1853 : Le temple est en danger ! La mise en place de la cloche a entrainé une grande fatigue pour la charpente du toit et la solidité des murs !

1860 : La décision de « reconstruire » est prise ! Il est prévu d'ajouter une tour en maçonnerie qui servira d'entrée au temple et où seront placés l'horloge mais surtout la cloche. Tous les habitants aidèrent aux travaux, même les enfants.

1905 : Loi de séparation de l'Eglise de l'Etat. Une association culturelle légale est créée. (publication au J.D du 14 août 1906).

1944 : Des tirs d'artillerie endommagent le clocher et l'horloge. Les travaux de restauration s'achèveront en 1955.

De nos jours, de nombreux travaux de rénovation et d'amélioration ont été réalisés. Quand pour les Services religieux la porte s'ouvre, chacun peut découvrir le charme de cette grande salle claire, simple, accueillante et fleurie

 

La chapelle du giboulon "Notre Dame du Bon Accueil"

aux limites des quartiers du Village et du Giboulon

C'est seulement à la fin du XIX siècle que la première famille catholique arrive dans le village; La progression du nombre de familles catholiques a suivi l'évolution démographique de Grand-Charmont.

1954 : La paroisse de Vieux-Charmont dont dépend Grand-Charmont décide de faire construire une chapelle de « secours » à Grand-Charmont.

1958 : Achat d'une baraque en bois ; elle est installée sur le terrain attenant à la Chapelle, elle permet d'accueillir les catéchismes et les réunions d'adultes et de jeunes.

1971 : construction du bâtiment actuel accolé à la Chapelle.

Actuellement, la chapelle (capacité 200 personnes) et les salles attenantes, claires et spacieuses accueillent régulièrement, chaque semaine, les célébrations religieuses de la paroisse.

L'église St François d'Assise :

rue de Flandres, au carrefour des Grands Bois et des Fougères.

Les premiers habitants des Fougères sont arrivés en Mars 1960. L'église actuelle a commencé à sortir de terre en février 1964 et a été achevée en Avril 1966. Elle est l'œuvre d'un architecte suisse de Fribourg, Pierre Dumas, qui est également l'auteur de celle de Béthoncourt.

Au niveau supérieur on trouve l'église de 550 places, au niveau inférieur une grande salle polyvalente et cinq salles permettant diverses activités.

C'est en 1964 qu'est née officiellement la paroisse St François d'Assise.

Le Fort (dénomination officielle : Fort La Chaux)

            Surplombant la commune le Fort la Chaux domine le canton de Sochaux. Construit à partir de 1876, les travaux sont terminés en 1878.

Il fait partie de la ceinture fortifiée Sud de Belfort-plan défensif du général Séré de Rivières, « le Vauban » du XIX siècleet surveillait les trouées formées par les rivières du Doubs et de la Lizaine.

Aujourd'hui, il abrite un club de tir et est un espace vert apprécié des Charmontais et bientôt une ferme d'animation

La défense du fort

Entrée du fort

Vue sur la place Godard

Vue sur la rue de Montbéliard

Défenses du fort

Le monument aux morts

    Dressé dans un square, à l'intersection de la rue de la Libération et de la rue du Pâquis, à côté de la poste.

Grand-Charmont, comme toutes les communes de France a payé un lourd tribut à la défense nationale lors de la guerre de 1914-1918.

Seize de ses fils ont payé de leur vie leur attachement à la patrie lors de ce conflit.

Décidé en 1920, le monument est inauguré le 14 juillet 1921. Il est de type « obélisque ». Sur la face avant sont taillées les allégories, casques, fusils et drapeaux, et l'inscription « Aux morts pour la Patrie 1914-1918 ». Aux faces latérales sont accrochées des palmes de laurier et de chêne, symboles des vertus civiques et militaires.

Il est entouré d'une chaîne fixée sur des obus. Les noms et des prénoms sont gravés à même la pierre.

(C'est un monument de type « cénotaphe », c'est à dire monument mortuaire n'abritant aucun corps.)

Quelques mois après la fin de la guerre 39-45, il a fallu ajouter à la liste des morts les noms de sept Charmontais, et quinze  ans plus tard celui d'un Charmontais mort en Algérie.

La fontaine du Pâquis

rue du Pâquis, centre du village

 

Elle a d'abord été un puits, transformé en fontaine avec abreuvoir en 1864. En 1905 elle est modifiée et agrandie afin de lui assurer en permanence un débit d'eau satisfaisant. En 1955, suite à un accident avec un jeune cheval qui risquait de s'y noyer, la partie abreuvoir a été démolie et n'a jamais été reconstituée. Elle était telle qu'elle existe actuellement.

LA MAISON DU BAILLI

Personne n'ignore que Grand-Charmont est et était célèbre pour ses bois. Même aujourd'hui, si vous voulez vous rendre, à pied, à Bethoncourt ou à Chatenois-les-Forges, il vous faut traverser un pan de fôret. Alors imaginez la cité autour des années 1700. Imaginez son étendue et son épaisseur et, à cette époque, qui pense forêt dit gibier et chasse. C'est sans doute pourquoi on trouve un pavillon de chasse à Grand-Charmont, maison ceinturée d'un mur de pierres sèches. Cette demeure subsiste encore en retrait, derrière le temple et de ses lignes sobres se dégage un charme indéfinissable et prenant. La maison s'est flanquée d'une ferme elle-même devenue habitation après guerre. Le mur, de pierres sèches, est encore debout (passage de la Gossote) bien qu'un peu effondré à certains endroits et recouvert de crépie à d'autres.

A un moment de son histoire, le pavillon a pris le nom de "maison du bailli" car un fonctionnaire des seigneurs y collectait l'impôt. Dans l'épais mur intérieur, il existe encore 2 caches pour les espèces sonnantes et trébuchantes (véritable coffres forts). Les grains étaient remisés au grenier. Les impôts acquittés en nature, étaient eux stockés dans une superbe cave voutée qui au 16ème siècle avait servi à accrocher et conserver le gibier.